Je vais dire exactement la même chose que mon collègue : je vous invite, monsieur le rapporteur général, à réfléchir sur ce qui fait la compétitivité d'une industrie à terme.
Toutes les taxes écologiques que l'on peut introduire, même dans un seul pays, sont, à terme, extrêmement favorables à la compétitivité. Il suffit de se reporter à l'histoire : les seuls pays qui se sont désindustrialisés sont ceux qui ont découvert des matières premières à prix très bas – c'est ce qui s'appelle, en histoire économique, le Dutch desease. Tous ceux qui, au contraire, ont su faire des économies sur les matières premières – je vous renvoie à ce que j'ai dit à propos du kérosène, – en prenant des mesures à temps pour s'adapter aux technologies du futur afin d'être compatibles avec le développement durable, ont toujours connu des gains de compétitivité. L'histoire prouve le contraire de ce que vous avez dit.