Après le kérosène, les biocarburants. Par cet amendement, je pose la question de la justification du soutien aux agrocarburants. Nous sommes dans la même problématique que pour l'éolien ou le solaire : passé le bel enthousiasme de départ, nous nous sommes rendu compte que ces énergies, aussi sympathiques soient-elles, étaient chères à produire et qu'elles ne pouvaient être que des compléments aux autres énergies.
Les biocarburants présentent de surcroît l'inconvénient de mobiliser des surfaces agricoles dont la production d'énergie n'est pas la vocation première. Faut-il continuer à les soutenir à grands frais pour le budget de l'État ? Après avoir réduit la voilure pour le photovoltaïque, le moment est venu de s'interroger sur la pertinence du soutien aux biocarburants et à leur rapport coûtavantage pour le budget de l'État.