Je suis défavorable à cet amendement.
L'an dernier, nous nous sommes ralliés au dispositif proposé par Alain Claeys et Jean-Pierre Gorges, qui avaient souligné les errements du dispositif des success fees. Parfois, en effet, et vous l'avez souligné, monsieur Bouvard, 40 % du crédit d'impôt recherche, dès lors qu'il était obtenu, servait à rémunérer l'entreprise conseil qui avait fait les dossiers. C'était inacceptable.
Nous n'avons pas interdit ce régime, qui continue d'exister, sauf que nous l'avons sorti de l'assiette du crédit d'impôt recherche. Nous avons eu un très long débat. Mme Lagarde y était opposée et il y a eu un vote à l'unanimité. Il ne serait donc vraiment pas raisonnable de changer de position aujourd'hui.