Cet amendement a pour objet de proroger d'un an la réduction d'impôt sur les sociétés dont peuvent bénéficier les entreprises qui investissent dans le capital de sociétés de presse, sociétés exploitant soit un journal quotidien, soit une publication au plus mensuelle et consacrée à l'information politique et générale.
La presse française reste dans une situation précaire et c'est un secteur sous-capitalisé. Le dispositif qu'il vous est proposé de proroger d'un an a été utilisé quarante-sept fois en 2010, c'est-à-dire que son coût n'est pas considérable, moins de 500 000 euros, mais qu'il a été utile puisqu'il a contribué quarante-sept fois au maintien d'un certain nombre de titres de presse.
Je vous invite donc à adopter cet amendement.