On ne peut pas se satisfaire d'une telle réponse, monsieur le rapporteur général. Je veux bien qu'on parle d'Ivry, et on pourrait parler du Perreux, car cela concerne plus de 5 millions de salariés. Bien sûr, dans les endroits touristiques, il y a des travailleurs saisonniers mais je ne parlais pas seulement d'eux. Je visais le travail précaire qui donne lieu à d'innombrables excès. Des gens enchaînent les CDD, des travailleurs saisonniers sont exploités. C'est une réalité aujourd'hui et c'est ce que nous dénonçons, sans schématisme. J'ai précisément recensé plusieurs cas de figure, en fonction du nombre de salariés, pour lesquels il faut apporter des réponses différentes.
La question nous est posée : peut-on accepter que des millions de gens soient exploités dans des travaux précaires ou saisonniers ? Je ne doute pas qu'à Chambéry, il doit malheureusement y avoir des gens qui sont fortement exploités. C'est cette situation qu'il nous faut combattre.
(L'amendement n° 267 n'est pas adopté.)