Cet amendement, que nous avons déjà présenté, consiste à aligner notre fiscalité sur la fiscalité de nos voisins allemands et à plafonner à 30 % la déductibilité des charges d'intérêts. On sait que la déductibilité totale des charges d'intérêts a un effet pervers, celui de permettre à des entreprises de s'endetter, par exemple pour acheter d'autres entreprises en prévoyant de se rémunérer ultérieurement sur les dividendes qui s'ensuivront.
Nous gagnerions beaucoup à retenir cet amendement, comme le suggère le Conseil des prélèvements obligatoires. D'abord en termes financiers, la recette pour l'État étant assez importante, mais aussi en termes d'efficacité économique.