Il y a, monsieur le rapporteur général, bon nombre de niches choisies. Vous avez raison de souligner que, lorsqu'une niche est une subvention de nature forfaitaire, cela a un sens de ne pas en tenir compte dans le plafonnement. Mais quand on regarde en détail les niches hors plafonnement, il apparaît qu'un grand nombre d'entre elles ont indéniablement le statut de niche fiscale.
L'amendement n° 405 vise à réintroduire les plus-values de cessions mobilières et immobilières dans le droit commun, c'est-à-dire dans le barème, comme c'était le cas avant 2004. Je persiste à dire que les plus-values de cessions mobilières ou immobilières sont des revenus et qu'il n'y a aucune raison de ne pas les imposer au barème de l'impôt sur le revenu. La justice fiscale, c'est contribuer selon ses moyens.
Je me souviens du débat sur le projet de loi de finances rectificative au début de septembre. On nous a expliqué qu'il était choquant de soumettre les plus-values immobilières réalisées par certains contribuables lors de la revente de leur résidence secondaire à un prélèvement de 19 % lorsqu'ils avaient de petits revenus. Il y a une façon très simple de résoudre ce problème soulevé sur certains bancs, c'est de soumettre ces plus-values au barème de l'impôt comme nous le proposons.
(L'amendement n° 405 , repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)