On espère qu'il n'en existe plus aujourd'hui, car ces associations n'étaient pas contrôlées, n'avaient pas de commissaires aux comptes et l'on ne savait ni comment elles se finançaient ni comment elles dépensaient. Le micro-parti est donc un outil utile à la démocratie et à la transparence, y compris à la transparence fiscale, dont on aurait tort de se priver.
J'ajoute, comme l'a relevé Mme Billard, que, à travers les partis politiques, c'est la vie politique de notre pays qu'il s'agit ici de financer. Bien évidemment, la démocratie ne se résume pas à des règles fiscales, mais il faut être très prudents, car nous avons besoin de pluralisme.
À cet égard, j'ai été surprise par l'intervention de Daniel Garrigue. Il est évident qu'un homme politique comme Dominique de Villepin ne pourrait pas financer son activité dans le cadre de l'UMP (Sourires sur les bancs du groupe SRC) s'il n'avait pas la possibilité de créer une association de financement ad hoc.