Il me semble toutefois que ces arguments doivent être écartés, compte tenu de la gravité de la situation actuelle de la France et de ses entreprises, qui sont confrontées à de grandes difficultés de financement. Je ne pense pas que la mesure proposée soit de nature à mettre en péril la collecte de l'épargne au moyen de l'assurance-vie – en tout cas, elle ne l'est pas davantage que certaines mesures prises à l'initiative de la majorité.
Je vous invite donc à considérer soigneusement cet amendement – et, je l'espère, à le voter. À défaut, nous prendrions le risque de laisser les entreprises dans la main du secteur bancaire. Nous ignorons ce qui va se décider dimanche mais, selon toute probabilité, les États s'apprêtent à contraindre les banques à un abandon de créances…