La réduction du déficit passe par une réduction de la dépense publique, mais ne peut se passer de l'augmentation des recettes. En taxant des comportements à risque, des efforts seront également demandés aux grandes entreprises plutôt qu'aux PME.
Les Français, en particulier les classes moyennes, sont prêts à comprendre qu'ils doivent fournir des efforts. Reste que pour qu'ils soient mieux acceptés, ils doivent encore être mieux partagés. C'est ce que je ressens au contact de mes concitoyens. C'est pourquoi j'ai signé et soutenu l'amendement visant à créer une nouvelle tranche marginale de 46 % au lieu de 41 % portant sur la fraction de revenus supérieurs à 150 000 euros par part.