Au total, ce projet de loi de finances réduit de 460 millions d'euros les seuls dispositifs de soutien à l'activité économique en outre-mer, soit un montant plus de deux fois supérieur à l'effort exceptionnel demandé aux plus riches, évalué encore pour l'instant à 200 millions d'euros.
S'il est légitime que tous les outre-mer participent à l'effort pour rétablir les comptes publics et réduire le déficit, il n'est pas admissible que cela se fasse de manière inéquitable.
Ce qui est certain, c'est que de telles politiques, induisant à la fois un climat de défiance, une insécurité fiscale et une impossibilité à se projeter, ne permettront effectivement pas aux petites entreprises des départements d'outre-mer de se développer, de faire des bénéfices et de créer de l'emploi.
Mes chers collègues, ce n'est malheureusement là qu'un exemple supplémentaire et particulièrement frappant des conséquences néfastes de cette politique de bricolage fiscal menée par cette majorité depuis dix ans maintenant, politique à laquelle il est très clairement grand temps de mettre un terme. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)