Madame la ministre, j'approuverai votre budget parce qu'il est pertinent. Pour une double raison : il réduit le déficit et entame la réduction de la dette ; en même temps, il n'obère pas la croissance dont nous avons tant besoin.
Du reste, c'est ce que nos adversaires de l'opposition viennent le dire régulièrement à la tribune puisqu'ils nous reprochent, dans le même discours, d'être à la fois trop laxistes et trop austères… C'est donc bien que ce budget se situe là où il faut. J'ai d'ailleurs l'impression, chers collègues de l'opposition, que vous vivez dans un bocal : quasiment aucun d'entre vous ne tient compte de la crise alors que c'est aujourd'hui le problème majeur de notre pays et du monde.
Je voudrais tout de même rappeler une petite vérité historique. Qui a ouvert la brèche du déficit et de l'endettement ? François Mitterrand et les socialistes, en 1981 !