Mais quand il s'agit de se prononcer concrètement, sur les moyens de la solidarité, le parti socialiste vote contre. Peu importent les conséquences pour l'euro et pour l'Europe : l'essentiel pour lui est de s'opposer à Nicolas Sarkozy. Pas de consensus donc, et tant pis pour l'Europe !
Troisième exemple : Dexia. Tout le monde a pu mesurer, il y a trois ans, les conséquences en cascade de la chute d'une banque. Il est donc vital de sauver Dexia, au prix d'une profonde restructuration. Cette restructuration n'est pas un projet français : c'est un projet partagé entre la Belgique, le Luxembourg et la France. Mais peu importe. Et peu importe notamment que ce projet soit soutenu par le futur Premier ministre belge qui n'est autre que le président du parti socialiste de son pays.