Vous pouvez critiquer le Gouvernement en tout temps, en tout lieu, en toutes circonstances ; vous pouvez utiliser toutes les tribunes, vous pouvez faire entendre toutes les cornes de brume que vous voulez ; vous pouvez allumer tous les fumigènes que vous voulez dans les meetings des sections socialistes des fédérations de France, rien n'y fera : vous avez dilapidé cette croissance, vous avez lesté les finances publiques de boulets supplémentaires dont nous portons aujourd'hui malheureusement les stigmates. Car si nous raisonnons à l'envers, en creux, nous pouvons nous demander si la situation de notre pays serait la même s'il n'y avait pas eu les 35 heures. La réponse est non. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)