Il faudra pour cela apporter une réponse à la situation économique de la Grèce, à la maximisation, et donc à l'efficacité du Fonds européen de stabilité financière – amorce de Fonds monétaire européen –, à la capacité des banques à affronter les chocs les plus sévères, en intégrant le risque souverain et donc leur éventuelle recapitalisation.
Le même esprit nous anime au sein du Gouvernement, sous l'égide du Président de la République, dans la perspective du G20, que présidera la France jusqu'au sommet de Cannes de début novembre.
Le G20 finances s'est achevé samedi dernier par un consensus aux termes duquel les membres du G20 s'engagent à prendre toutes les mesures nécessaires pour préserver la stabilité des systèmes bancaires et des marchés financiers.
Les banques centrales ont renouvelé leur engagement durable à continuer de fournir aux banques les liquidités nécessaires. Aussi, à ceux qui s'interrogent sur le fait de savoir si les banques ont des problèmes de liquidité, je réponds qu'elles n'en auront pas puisque les banques centrales seront présentes et de façon illimitée : 5 000 milliards d'euros de collatéraux seront disponibles pour les liquidités dont les banques auraient besoin. Il n'y a donc pas de question à se poser sur le rétrécissement de l'accès au crédit auprès des entreprises ou auprès des particuliers. Il s'agit d'un message que le Gouvernement adresse aux établissements bancaires.