Mais pour les classes moyennes, c'est l'inverse. Et c'est juste.
Le deuxième axe de notre politique fiscale, mesdames et messieurs les députés, c'est la poursuite de notre effort sans précédent de réduction des avantages fiscaux et sociaux. Et sur ce point aussi, nous tenons un discours de vérité : nous ne prétendons pas, contrairement à d'autres, qu'il serait facile de supprimer 50 milliards de niches. Pour atteindre ce chiffre, il faudrait en effet remettre en cause des dispositifs qui sont socialement ou économiquement justifiés : allez-vous imposer les prestations familiales ou le salaire des apprentis ? Allez-vous supprimer l'abattement de 10 % sur les retraites ? Allez-vous supprimer la prime pour l'emploi, le crédit d'impôt sur les emplois à domicile ou la TVA réduite pour les équipements des personnes handicapées ? Si c'est le cas, dites-le aux Français, ils ont le droit de le savoir.