…chargée notamment de ce type de financements « sous la surveillance et la garantie de l'autorité législative » – ce que M. le rapporteur général a eu l'occasion d'évoquer à la tribune.
Malheureusement, Dexia s'est égarée en élargissant, entre-temps, ses activités à la gestion d'actifs, aux marchés de capitaux, aux assurances, aux services aux investisseurs, jusqu'à vendre aux collectivités des prêts ultra-sophistiqués, variables, structurés et, comme on le voit aujourd'hui, extrêmement toxiques.
Est-ce à dire que nous revenons ainsi aux bases de cette activité, après une quinzaine d'années d'errance dans les affres de la finance ? La question reste posée, tout comme celle du coût que devront assumer les contribuables français. Quoi qu'il en soit, Dexia constitue d'ores et déjà un nouvel exemple de la dérive d'un système bancaire dérégulé, qui nécessiterait que le Gouvernement fasse preuve d'une volonté politique plus forte que celle manifestée jusqu'à présent. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)