Il ne faut donc pas réécrire l'histoire. Retenons deux grandes dates : 1987 et 1996. Je ne polémiquerai pas sur le rôle qu'a pu jouer, ensuite, la grande vague de déréglementation que l'on sait, car il me semble que, en ce qui concerne les carences dans le suivi des banques, tout le monde a sa part de responsabilité. Quelle que soit leur appartenance politique, de nombreux dirigeants se sont laissés embarquer dans la grande aventure libérale, parée, à leurs yeux, de toutes les vertus. Mais je ne fais pas partie de ceux qui jugent qu'il faut instruire le procès des uns et des autres.