N'y a-t-il pas une contradiction entre vos propos sur les fonds propres des banques et ceux de la directrice générale du FMI, qui a appelé à un renforcement du capital des banques européennes ? Comment savoir qui a raison ?
Par ailleurs, on constate que les marchés réagissent au jour le jour, quand les débats politiques prennent des semaines et les débats européens, des mois. Bref, nous aurons beau courir, nous arriverons toujours trop tard. Y a-t-il une solution au problème ? Nous avons parlé de la gouvernance européenne, mais il peut s'agir d'autre chose.
Ma dernière question portera sur la BCE, dont vous avez été vice-président. Doit-on se féliciter que M. Trichet soit allé au-delà de son rôle traditionnel – la stabilité monétaire et la lutte contre l'inflation – pour ouvrir les vannes au moment où cela était nécessaire ? Pourra t-on continuer dans cette voie ?