Je parle moins bien finance que vous ne parlez politique, monsieur le gouverneur, et j'ai particulièrement goûté votre formule très diplomate sur la complexité du processus politique en Italie.
Pour parler plus crûment, nous ne comprenons pas grand-chose à ce qui se passe. On ne cesse de nous rassurer, mais à chaque fois que nous soulevons plus avant le tapis, nous y découvrons des choses que nous ignorions. Bref, à trop vouloir rassurer les Français, on les fait entrer dans une spirale d'anxiété.
Quels sont donc, parmi les paramètres fondamentaux de notre économie – dette, déficit, épargne, inflation, taux de crédit, croissance, fonds propres des banques – qui interagissent, les éléments stables et ceux qui sont plus incertains ? On sait par exemple que le niveau de l'épargne est très important en France, ce qui n'est pas le cas dans tous les pays.
Que se passera t-il selon vous si la Slovaquie ne ratifie pas le renforcement du FESF ?
Enfin, je n'ose vous interroger sur le fichier positif. Je serais néanmoins intéressé de connaître votre avis.