Il y a le fond et la forme. Dans son principe, la création de cette incrimination est opportune parce qu'elle permet de pallier un vide juridique relevé par la Cour de cassation dans son rapport annuel pour 2009. La rédaction proposée n'est pas satisfaisante car l'incrimination n'évoque pas uniquement la suspension de l'autorisation, mais également le sursis à exécution qui n'existe plus depuis 2000. Je préférerais que cet amendement soit retiré et que l'on puisse y travailler.