M. le rapporteur vient de parler d'or.
J'ai dit tout à l'heure, lorsqu'ont été évoqués ces différents amendements, que je serai très défavorable à celui-ci, pour des raisons de forme et de fond.
La raison de forme, c'est que cet amendement n'a rien à faire dans ce texte : il n'a rien à voir avec la simplification.
La raison de fond, comme l'a indiqué le rapporteur, c'est qu'il envoie un très mauvais signal. Notre pays s'est engagé sur le chemin du renforcement de la qualité. Des délais ont été fixés. Nous assistons à une évolution : 720 campings – et non 600 – ont été classés à ce jour. Le rythme est de 150 à 200 par mois ; 3 000 sont déjà dans la procédure de classement.
Si l'on devait allonger le délai, d'autres secteurs demanderaient aussi une prorogation et on irait à l'inverse de la politique que doit mener notre pays en matière de tourisme. Cet été, marqué par des conditions climatiques difficiles, les seuls campings qui se sont tirés d'affaire sont ceux qui ont joué la qualité.
Premièrement, je ne souhaite pas que l'on envoie un signal négatif. Deuxièmement, il y a une proposition de loi sur le tourisme ; je veux bien que l'on discute des amendements de simplification, qui ont donc leur place dans le texte, mais pas des autres. C'est pourquoi je demande à M. Léonard de bien vouloir retirer cet amendement.