Le poison est dans la dose. Tout est dans la proportion, en l'occurrence un pour dix –soit 200 mineurs délinquants pour 2 000 jeunes dans la situation actuelle.
Un jeune qui doit rejoindre un centre de ce type, mélangé à une dizaine de volontaires qui ont choisi d'y aller, a toutes les chances de s'amender. Je le répète, tout dépend du dosage.
J'ai été extrêmement surpris par les propos de M. Dray. Selon lui, le juge n'opte pour le placement en EPIDE qu'après négociation avec le jeune ; autrement dit, c'est le jeune qui décide. Or, jusqu'à preuve du contraire, c'est au juge de décider en fonction du sujet qui est face à lui. Ce n'est pas une négociation qui conduit à cette décision. Cela me semble évident.