J'ai bien entendu l'avis du rapporteur et celui du secrétaire d'État, mais si nous souhaitons, nous, rouvrir l'examen de ce texte dont l'encre est à peine sèche – encore qu'il date tout de même du mois de juillet 2010, ce qui donne à penser que ses effets auraient déjà dû se faire sentir –, c'est que nous pensions, dès cette époque, qu'il était insuffisant pour lutter contre le surendettement, qu'il n'allait pas assez loin. À l'occasion de l'examen de ce texte sur la consommation, nous voulons offrir aux consommateurs la protection souhaitée.
Les autres amendements montrent aussi les failles d'un système que nous avions dénoncé. Même avec peu de recul, monsieur le secrétaire d'État, on voit quand même bien que le surendettement en France est loin d'être jugulé, bien au contraire. Les chiffres de la Banque de France qui viennent de nous parvenir montrent effectivement que ce phénomène s'aggrave dangereusement.