La comparaison des fiscalités allemande et française n'est pas une ineptie à condition de tout considérer et de contextualiser.
Ainsi, la situation des entreprises industrielles allemandes ne relève pas de la seule fiscalité mais aussi, par exemple, du comportement des banques. Nous avons vu comment les entreprises du mittelstand ont été accompagnées. En la matière, le Gouvernement allemand donne des impulsions alors que le Gouvernement français, tétanisé, se met à genoux devant les banquiers.
Monsieur le ministre, pouvez-vous nous dire pourquoi, dans la gestion de la crise grecque, le Président de la République ne voulait pas mettre les banquiers à contribution ? Il a fallu l'intervention de Mme Merkel, sous la pression de M. Schäuble, le ministre des finances allemand. Il y a là un véritable mystère sur lequel vous devez nous éclairer.
Pour conclure, je tiens à remercier ceux qui, à l'extérieur de notre hémicycle, font écho à notre débat démocratique : je pense en particulier à NestaPaname, qui poste des vidéos sur YouTube, et à Dirthyna, qui partage des liens sur Twitter.