Là aussi, je voudrais rassurer le président de la commission des finances. Certes, un seul milliard de dépenses disparaît pour l'année 2011, et il sera en réalité constaté dans le projet de loi de finances initiale pour 2012. Mais, mes chers collègues, nous sommes au mois de septembre, c'est-à-dire que nous arrivons déjà à la fin de l'année, et je vous laisse imaginer les effets qu'aurait une réduction massive des dépenses publiques, surtout si l'on prend en compte l'objectif, revu par le Gouvernement, d'une croissance de 1,75 %.
Imaginez que, d'un seul coup, on fasse disparaître 4 milliards d'euros de crédits budgétaires, simplement pour marquer l'effort de réduction de la dépense publique ! Vous pourriez toujours chercher la croissance en fin d'année : vous ne la trouveriez pas. En effet, la dépense publique contribue aussi à la croissance…