Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le ministre, mes chers collègues, le projet de loi de finances rectificative déposé le 1er août sur le bureau de l'Assemblée nationale et la lettre rectificative adoptée le mercredi 31 août en conseil des ministres tentent de répondre à un double objectif : face à un ralentissement économique mondial qui fait chuter les recettes fiscales, prendre des mesures d'urgence pour éviter un dérapage significatif des déficits publics ; face au retour de la crise des dettes souveraines de plusieurs pays – pas seulement européens –, autoriser le Gouvernement à augmenter le soutien de l'État français à l'État grec.
Les mesures proposées dans ce collectif ainsi que celles déjà annoncées pour le projet de loi de finances pour 2012 sont-elles à la hauteur des problèmes posés par le ralentissement économique et par la nouvelle crise de la dette souveraine ? Telle est la question qui nous est aujourd'hui posée.