Il est toujours intéressant d'être à contre-courant : nous, nous voulons de la concurrence, et vous, vous n'en voulez pas. Vous expliquez qu'il y a un risque d'ententes illicites, mais tous ceux qui connaissent un peu le dossier savent bien que, en l'espace de cinq ans, Presstalis s'est fait prendre des parts de marché par l'autre coopérative, dont les débouchés sont plus étroits. Il s'agit donc de protéger le plus gros pour pouvoir continuer comme avant.
Tout à l'heure, un certain nombre de points ont montré qu'il ne fallait surtout pas aller trop vite. En tout cas, avec le rapporteur, nous sommes rassurés : l'évolution doit être d'une lenteur programmée.
Pourtant, voilà un élément qui pouvait donner un petit coup de fouet. Soit on décide que le système sera étatisé ; dans ce cas, il n'y aura qu'une seule coopérative et tout fonctionnera comme avant. Soit on considère au contraire qu'il faut introduire un peu de concurrence.
Monsieur le rapporteur, il s'agit d'un recul par rapport à ce que vous avez dit tout à l'heure.