Lorsque le texte est arrivé dans les collectivités locales, vous connaissiez pratiquement la teneur de toutes les propositions qui y figuraient. Vous aviez donc tout à fait la possibilité de vous prononcer. J'en veux pour preuve que certaines délibérations ont eu lieu avant la date. C'est le cas du conseil général de Guyane, qui a délibéré en octobre.
Vous dites que nous avons changé d'avis. Mais nous devions préparer ce texte et, concernant la date, il y avait beaucoup d'interrogations sur le moment auquel il convenait d'organiser les élections. Lorsque le Gouvernement écoute les élus et tient compte de leur position, on parle d'incohérence ; lorsqu'il n'en tient pas compte, on dénonce un diktat de Paris. J'avoue ne plus savoir comment établir un texte lorsqu'il s'agit de le présenter aux territoires ultramarins !