En tant que président de région, je pense exactement l'inverse de ce que vous venez dire, monsieur le rapporteur. Aujourd'hui, disons-le clairement, les conseils fonctionnent comme s'ils étaient sous tutelle : leurs présidents, pour partir en mission, doivent demander dans des conditions affreuses une autorisation de départ comme un simple salarié, le billet d'avion étant payé par la région. Pour mener des études les plus larges possible, il faut aussi passer par la collectivité régionale. Compte tenu du fonctionnement interne des conseils et de la présence de salariés mis à disposition, j'estime que la proposition de Mme Taubira va dans le bon sens.
La nécessité d'autonomiser le fonctionnement de ces institutions est d'autant plus forte qu'il ne s'agit pas simplement de fusionner deux administrations et de les rapprocher en un collé-serré (Sourires.)…