Dès lors, il est essentiel de rappeler ce que représente le service public, service du public.
Nous avons eu un débat analogue en commission à propos de la place des téléspectateurs. Nous y reviendrons à travers quelques amendements. C'est bien de cela qu'il s'agit : la télévision publique est d'abord faite pour être regardée ; lui assigner comme mission de répondre aux attentes, aux besoins et aux espérances du public, c'est, me semble-t-il, lui fixer un très bel horizon.
Je ne comprends pas que le rapporteur, chez qui j'ai cru sentir, au fil des années, une réelle sympathie à l'égard de la télévision publique, soit si radicalement hostile à nos amendements, faisant preuve d'un sectarisme que nous ne lui connaissions pas. Je suis parfois très surpris par ses prises de position. Comment refuser d'inscrire dans la loi la nécessité de répondre aux espérances du public ?
Il est parfois question en ce moment d'allumer les étoiles ; je vous invite, monsieur le rapporteur, à en allumer au moins quelques unes avec nous.