Pour qu'un système fonctionne, il faut une notoriété ; il faut que les jeunes puissent aller sur ces sites, qu'il y aient accès. Avec un accès unique, valable pour l'ensemble du territoire, nous pourrons proposer une palette complète de formations. Cela permettra aussi à l'apprenti, par exemple, de choisir une formation qui n'existe pas dans sa région. C'est une possibilité qu'il faut offrir, et ce n'est pas possible sans un système national. Jean-Patrick Gille n'a pas l'air d'accord. Mais je voudrais lui poser une question : les régions ont mis en place des plates-formes téléphoniques ; aujourd'hui, quel en est le résultat ? Combien d'appels ?
On sait bien, et vous en serez d'accord, que cela ne fonctionne pas ! Cela ne fonctionne pas pour des raisons de notoriété : on reste dans un système trop simple. Je ne conteste en rien la compétence des régions en matière de formation professionnelle : je l'ai dit, monsieur Vidalies, mais je veux bien le redire. (Sourires.)
Avis défavorable.