Réalisée par M. Jean-Pierre Denis, la fusion entre l'Agence nationale de valorisation de la recherche (ANVAR) et la Banque de développement des PME (BDPME) fut une très bonne chose : elle a permis à Oséo d'intervenir dans les champs de la création et de la transmission d'entreprises, du financement de l'innovation et de l'expansion au plan international.
N'avez-vous pas l'impression d'être le « couteau suisse » qui manque au système bancaire français et de devoir pallier toutes ses carences ?
Après les auditions des représentants de la Banque de France et des banques commerciales, je ne suis guère rassuré car elles ne semblent concevoir l'avenir des entreprises que sous l'angle du crédit.
Oséo est un partenaire loyal, qui jouit d'une vision très décentralisée et avec lequel il est possible de monter, en direct, des instruments et des produits financiers adaptés aux régions. Nous l'avons vu en Rhône-Alpes, notamment dans les domaines de la trésorerie des entreprises et de leur transmission. Pensez-vous que ces expériences réussies doivent être généralisées à l'ensemble du territoire ? Elles nécessitent certes des contreparties de la part des collectivités locales mais l'intérêt d'Oséo est aussi d'adopter une démarche remontante et non exclusivement parisienne.