Le Comité Richelieu, association française des PME innovantes, a procédé à une enquête sur les pratiques d'Oséo au regard des attentes des PME. Elle a révélé quelques craintes : la baisse des subventions et des avances remboursables au profit des prêts à taux zéro, que les entreprises considèrent comme moins efficaces ; la diminution des aides à l'innovation ; la frustration des entreprises en matière d'aide internationale. Quel regard portez-vous sur cette enquête ?
Par ailleurs, l'agence Midi-Pyrénées innovation, qui accompagne les entreprises de la région, a tenu une assemblée générale afin de faire le point sur les quatre années écoulées et les projets à venir. Elle a manifesté ses inquiétudes quant à la baisse de son budget de fonctionnement : la part de l'État a chuté à 13 %, contre 81 % pour la région et 6 % pour Oséo. Est-il envisageable d'accroître cette dernière part, compte tenu du désengagement de l'État ?