Je m'interroge comme mon collègue sur le maintien de dispositifs qui ont été pertinents durant la crise, comme la médiation du crédit, qui permet d'éviter des retards et certaines difficultés dommageables aux entreprises.
Vous nous avez indiqué que, pour beaucoup de PME, la croissance externe était en hausse mais que l'augmentation des capacités de production était plus à la peine. On connaît ce phénomène dans les grands groupes, qui bougent facilement d'un continent à l'autre. On aurait pu s'attendre à un autre comportement de la part des PME. Comment analysez-vous cette situation ?
Il semble qu'Oséo a enregistré des difficultés pendant la crise – votre site internet fait état d'un résultat en baisse de 20 %. Pouvez-vous préciser les montants en jeu ?
Adoptez-vous le même comportement à l'égard des PME filiales ou dépendantes de grands groupes et de celles qui sont restées autonomes ? Avant de leur venir en aide, étudiez-vous les relations qu'elles entretiennent avec leur maison mère ? On connaît la fragilité de certaines d'entre elles et la facilité avec laquelle on fait supporter à telle ou telle entreprise des charges qu'elle n'aurait pas connues si elle n'avait pas été intégrée dans un groupe.
Vous avez classé l'innovation parmi les trois moteurs de la croissance. Mais vous manquez de moyens pour satisfaire toutes les demandes. Comment remédier à cette contradiction ?
Je partage votre avis, Oséo devrait pouvoir aider les ETI. Comment notre Commission pourrait-elle vous aider à y parvenir ?