92 % d'entre eux sont des hommes qui ont en moyenne soixante-quatorze ans.
Monsieur le rapporteur général, je vous ai écouté attentivement : vous affirmez que le choix du nouveau barème est sage. Comment expliquerez-vous à nos concitoyens que dans la situation actuelle, il est sage pour notre pays d'investir des fonds en faveur de rentiers âgés de soixante-quatorze ans, masculin pour 92 % d'entre eux ? En quoi cela est-il sage ? N'est-ce pas là, au contraire, tout l'inverse de la sagesse, de la simplicité et de l'efficacité ?
Chantal Brunel a raison de vous rappeler le poids des symboles. Pourquoi notre pays doit-il payer pour des personnes qui ne représentent en rien des forces vives de la nation, qui ne sont ni des inventeurs ni des créateurs, mais qui vivent de l'effort et de la création réalisés par d'autres ?
Dans la situation financière qui est la nôtre, il n'y a aucune sagesse dans le fait de saigner notre pays à blanc ; il est incompréhensible que vous n'acceptiez pas l'amendement de Mme Brunel ou celui de M. Brard qui tentent d'atteindre à la marge les très grandes fortunes qui n'apportent rien à ce pays.