Je commencerais par faire part de mon accord avec les propos qu'à tenus Mme Catherine Vautrin. Je crois qu'il faut revenir sur cette décision et en profiter pour finaliser les aspects juridiques pour l'ensemble de la profession : il faut absolument éviter de nouveaux « loupés ».
Je rappelle aussi, en accord avec les propos de M. Jean Dionis du Séjour, que nous avions auditionné à l'époque Mme Fischer Boel qui avait clairement annoncé la fin des droits de plantations. Certains d'entre s'étaient inquiétés des risques liés à cette libéralisation, et je m'étonne que ces clignotants, allumés en 2007, n'aient pas conduit à une plus grande prudence en 2008.
Je m'aperçois aussi que, sur le terrain, les viticulteurs « débarquent », si je peux m'exprimer ainsi. Ils ont le sentiment que la réforme a été faite à leur insu et ne réalisent qu'aujourd'hui les dégâts qu'elle pourrait causer. C'est pourquoi, d'ailleurs, je crois qu'il est nécessaire que l'interprofession mobilise la base, car cela permettra de faire pression sur la Commission européenne.