Je ne sais pas si je souffre d'hypermnésie, mais j'essaie de me souvenir précisément de ce que j'ai dit. Or, si beaucoup estiment que ce dossier n'est pas mûr, ce n'est pas mon cas, car je sais pertinemment que, en matière de dépassements, on ne peut pas continuer ainsi.
Cela fait peu de temps que j'ai repris mes fonctions au ministère, mais, dès mes premières déclarations, j'ai constamment annoncé que je comptais rouvrir le dossier du secteur optionnel.
Il est en revanche exact qu'en 2005 et 2006, une grande ambiguïté régnait parmi les signataires. Ce n'est pas moi qui ai rédigé le texte, mais je m'en souviens parfaitement : il est particulièrement ambigu. Vous connaissez la formule : on ne sort de l'ambiguïté qu'à son détriment. Personne n'a voulu en sortir, ni exhumer le dossier.
Il s'agit désormais du texte d'octobre 2009. Je ne veux pas laisser ce dossier de côté. Il fait partie de ceux que l'on considère comme dangereux à l'approche des élections. Toutefois une situation où l'on n'intervient pas dans le domaine de la santé, c'est comme une maladie que l'on ne soigne pas : elle ne s'améliore jamais. Jamais !
Je pense donc que le moment est venu de reprendre ce dossier.