Si le patrimoine peut dégager des revenus, ce n'est pas le cas des langues régionales, qui font partie du patrimoine immatériel de notre pays. Mais laisser s'affaiblir, voire disparaître, certaines d'entre elles, constituerait une perte de substance à la fois pour notre patrimoine et pour notre culture. Envisagez-vous d'affecter une partie des sommes que rapportent les monuments au soutien des langues régionales ? Car si les collectivités territoriales jouent un rôle primordial en la matière, l'État ne fait pas grand-chose, hormis dans le domaine de l'éducation. Nous souhaitons qu'une loi intervienne en ce sens.
Par ailleurs, ce sont les collectivités qui fixent le montant de la taxe de séjour, qui a été instituée pour renforcer l'attractivité de certains territoires. À mon sens, mieux vaudrait prélever une somme qui serait calculée à partir d'un taux appliqué à cette taxe qu'un montant forfaitaire qui risquerait d'entraîner parfois une augmentation considérable.