Ce rapport n'a rien de ronronnant. Il propose des pistes nouvelles et permet de créer le débat. Vous y rappelez, notamment, que la dépense culturelle est utile, dans la mesure où elle participe très activement à l'attractivité de nombre de territoires.
Le Haut conseil des musées de France, au sein duquel j'ai l'honneur de représenter l'Assemblée nationale, a mis beaucoup de temps à attribuer le label « Musée de France » à nombre de musées. Au-delà de son aspect honorifique, pensez-vous qu'il a contribué à valoriser ces musées et à les rendre plus attractifs ?
Pensez-vous par ailleurs qu'il y a trop de musées en France, ce qui banaliserait la notion même de musée ?
Enfin, à l'occasion de l'examen du texte sur la restitution de têtes maories à la Nouvelle-Zélande, nous avons débattu de l'inaliénabilité des oeuvres. Quel regard portez-vous sur la manière dont sont gérées les collections dans notre pays ? À partir du moment où les oeuvres sont inaliénables, pourquoi les stocker dans des réserves où elles sont si nombreuses qu'on finit par ne plus savoir ce qui s'y trouve.