Tout le monde admet que l'évaluation doit faire partie de la mise en oeuvre des politiques publiques. En matière de recherche et d'enseignement supérieur, ne faut-il pas prévoir deux types d'évaluation – je pense en particulier aux sciences humaines, notamment à la psychologie ou à la sociologie –, à savoir, d'une part, l'évaluation de la recherche elle-même dans la discipline étudiée et, d'autre part, celle des flux d'étudiants et des débouchés, sachant que, dans certaines disciplines, nous formions voilà encore trois ou quatre ans cinq à six fois plus d'étudiants que dans des pays de taille comparable ? Cela permettrait d'améliorer substantiellement l'orientation des étudiants.