Personne ne peut nier l'impact sur les paysages et surtout sur les nappes d'eau phréatiques de la technique de la fracturation hydraulique et de l'injection de produits chimiques à très grande profondeur.
La directive cadre européenne prévoyait qu'en 2015, 70 % des masses d'eau de notre pays seraient en bon état écologique. Or ce délai a été repoussé tant la pollution des eaux est importante dans notre pays. On ne peut plus manger les poissons du Rhône et de la Saône, ni les anguilles de la Garonne. Les taux de nitrates sont très élevés quasiment partout sur le territoire national. Une partie des plages de Bretagne est polluée par les algues vertes.
Madame la ministre, nous avons eu l'honneur et le plaisir de vous recevoir, à quelques jours des dernières élections cantonales, en Dordogne, au coeur du Périgord. Vous avez admiré les falaises de La Roque-Gageac, le château de Castelnaud, la vallée de la Dordogne. Vous avez compris, et vous en avez convenu, que ce formidable patrimoine naturel et historique était notre richesse essentielle.