Madame la ministre, vous êtes le témoin de l'émotion suscitée par la décision du Gouvernement du 1er mars 2010 de délivrer trois permis d'exploration nouveaux : celui de Montélimar, à Total, et ceux de Nant et Villeneuve-de-Berg, au texan Schuepbach Energy, adossé à GDF-Suez.
Cette émotion a suscité une vague de protestations dans l'Ardèche, cher au président Pascal Terrasse, présent dans cet hémicycle, dans la Marne, à Cahors dans le Lot, à Sarlat en Dordogne.
Pourquoi cette émotion ? Pourquoi ces protestations ?
Sur le fond, les choses sont claires. Nos concitoyens craignent que ces explorations ne portent atteinte à l'environnement. D'ailleurs, chacun conviendra, quel que soit le banc auquel il siège, que l'exemple d'Amérique du Nord, avec ses 500 000 puits, est éloquent.