Dans ce sport, les plus rapides furent vous, madame la ministre de l'écologie, et votre ministre chargé de l'énergie, en demandant, pour le 31 mai, un rapport au Conseil général de l'industrie et au Conseil général de l'environnement sur les enjeux environnementaux, économiques et sociaux. Le Premier ministre a pris quelques longueurs de retard, mais tient à montrer qu'il maîtrise, lui aussi, la discipline et que sa technique fait autorité puisque, dans un courrier récent, il a exigé « que soient mises en oeuvre les procédures administratives nécessaires pour qu'aucune opération de forage non conventionnelle ne soit engagée avant que les rapports n'aient été rendus publics et sans que les mesures d'information et de consultation du public prévues par la Charte de l'environnement n'aient été respectées ».