J'ai écouté avec beaucoup d'attention l'intervention de Marie-Lou Marcel, qui résume assez bien, je crois, la vision du parti socialiste. « Il faut penser local, il ne faut pas penser global. Nous pensons local, vous pensez global », a-t-elle dit.
Eh bien, moi, je crois à l'inverse que, pour penser local, il faut penser global. Le propre du parti socialiste est de s'enfermer dans des visions étroites, localistes, sans prendre en considération les changements du monde qui l'entoure et les exigences budgétaires et européennes, et sans comprendre que l'on ne peut apporter des réponses locales qu'à partir du moment où l'on a su voir le monde tel qu'il est et tel qu'il se transforme.