Nous, ruraux, sommes responsables ; il faut nous soutenir, pas nous assister !
Voilà pourquoi nous avons travaillé sur un plan Marshall de la ruralité avec près de deux cents mesures tenant compte de nos atouts : nos paysages, nos espaces, nos traditions et savoir-faire locaux, notre qualité de vie, nos ressources naturelles, notre agriculture, mais aussi des tarifs attrayants pour accéder à la propriété.
C'est en usant de leurs spécificités comme autant d'avantages, et non plus se considérant comme assistés, que nos territoires s'en sortiront. Nous ne voulons pas être maintenus coûte que coûte sous perfusion.
Aussi n'aborderai-je qu'un point pour ne pas faire doublon avec les propos de mes collègues : la question de la mobilité. Question absente – ce que je regrette – de ce « bouclier », alors qu'il s'agit d'un poumon de la ruralité. Qui ne peut se déplacer ne peut vivre dans nos territoires.
Comme beaucoup de mes collègues, je suis député d'un petit département, plutôt de montagne,…