Cette proposition fait donc reposer l'avenir de la ruralité sur une recentralisation au profit de l'État. Mais elle pose d'autres problèmes, que je tiens à relever à travers quelques articles.
D'abord un problème environnemental : en demandant la répartition équitable des constructions sur l'ensemble des territoires, elle risque de favoriser l'étalement urbain, le mitage et la consommation des terres agricoles, alors même que leur préservation doit être un objectif stratégique pour nous tous et que cette assemblée a voté, dans la loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche, des dispositions qui visent précisément à éviter le mitage et à préserver les terres agricoles, capital précieux pour l'avenir de la France.
Cette proposition de loi est par ailleurs imprécise : elle ne comporte aucun chiffrage des mesures proposées et son coût global n'est même pas évalué.