De fait, nous n'étions pas très bien partis. Mais vous avez su, monsieur le président, redonner de la crédibilité à cette candidature et fait naître l'espoir. Merci d'avoir accepté de relever ce défi.
Élue parisienne, j'ai retenu les leçons de la candidature malheureuse de Paris, notamment en matière de communication. Or quand vous nous dites que de grandes personnalités sont associées au projet que vous portez, je ne peux m'empêcher de penser au film présenté par Paris et à celui présenté par Londres : alors que nous avions fait appel à des acteurs et des actrices célèbres – mais âgés de plus soixante-dix ans – pour vanter les mérites de la France, les Anglais, eux, avaient tourné un film plein d'espoir et de dynamisme dans lequel ils montraient des enfants de toutes origines et que l'on avait envie de suivre quand ils se mettaient à courir… Eh bien, pour remporter la victoire, il faut donner espoir, il faut donner envie. Un bon dossier ne suffit pas.
Enfin, cette entreprise n'est pas l'apanage d'un parti politique : elle implique tous les partis et tous les Français. C'est un peu ce qui avait manqué dans le cas de la candidature de Paris. Cette fois, il faut y aller tous ensemble.