Enfin, la révision constitutionnelle et les textes subséquents devaient revaloriser le rôle de l'opposition dans la vie parlementaire et lui donner plus de grain à moudre. J'ai déjà parlé du temps législatif programmé, qui va exactement à l'encontre de cette intention, et j'ai mentionné tout à l'heure l'application de l'article 49-13 du règlement par le président de l'Assemblée – qui s'en est ensuite mordu les doigts – lorsqu'il a refusé aux parlementaires de l'opposition et même de la majorité, ainsi qu'aux non-inscrits, le droit d'expliquer leur vote à la fin du débat sur le projet de loi portant réforme des retraites.