Cela est d'autant plus clair qu'avec la zone euro et une Banque centrale européenne indépendante, dès lors que celle-ci mène une politique avisée – ce qui a été le cas depuis le début de la crise économique et financière –, nous pouvons agir en coordination étroite avec le Royaume-Uni. La construction de l'euro ne se fait pas contre le Royaume-Uni, et nous avons toujours dit que son association à l'euro était un gage de plus d'efficacité pour l'Europe. À défaut de le faire en droit, nous le faisons en fait, et ce n'est pas la moindre des leçons que nous pouvons tirer des derniers mois.
M. Garrigue m'a interrogé sur le cadre dans lequel devait s'effectuer la régulation.